VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé
Code ATC : G03AA09
Commercialisé au Sénégal et dans l'UE
1. QU’EST-CE QUE VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique : CONTRACEPTIF ESTROPROGESTATIF.
(G: système génito-urinaire et hormones sexuelles), code ATC : G03AA09.
VARNOLINE CONTINU est un contraceptif hormonal oral.
Il empêche l'ovulation et est préconisé dans le but d'éviter une grossesse.
Chaque comprimé blanc contient deux substances actives (éthinylestradiol et désogestrel). Les comprimés verts ne contiennent pas d'hormones (comprimés placebo).
Les contraceptifs oraux qui contiennent deux substances à activité hormonale sont appelés contraceptifs oraux « combinés ».
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ?
Remarques générales
Avant de commencer un traitement par VARNOLINE CONTINU, un interrogatoire sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux proches sera effectué par votre médecin. Votre pression artérielle sera mesurée et, si nécessaire, selon votre situation personnelle, d'autres examens pourront être demandés.
Avant de commencer à utiliser VARNOLINE CONTINU, vous devez lire les informations concernant les caillots sanguins (thrombose) en rubrique 2. Il est particulièrement important de lire la description des symptômes d’un caillot sanguin – voir rubrique 2, « Caillots sanguins ».
Cette notice décrit plusieurs situations dans lesquelles vous devez arrêter de prendre VARNOLINE CONTINU, ou décrit des circonstances dans lesquelles l'efficacité contraceptive peut être diminuée. Dans ces cas, vous ne devez pas avoir de rapports sexuels ou alors, vous devez utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales comme le préservatif ou toute autre barrière mécanique. N'utilisez pas de méthodes naturelles de contraception (mesure de la température, aspect de la glaire cervicale). En effet, ces méthodes peuvent ne pas être fiables car VARNOLINE CONTINU a un effet sur la température corporelle et sur la glaire cervicale.
VARNOLINE CONTINU, comme tous les autres contraceptifs oraux, ne protège pas de l'infection par le VIH (SIDA) ou des autres infections sexuellement transmissibles.
Si votre médecin vous a informée d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ne prenez jamais VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé :
Vous ne devez pas utiliser VARNOLINE CONTINU si vous êtes dans l’une des situations listées ci-dessous. Si tel est le cas, vous devez en informer votre médecin. Votre médecin discutera avec vous d’autres méthodes de contraception qui seraient plus adaptées.
· si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot dans un vaisseau sanguin d'une jambe (thrombose veineuse profonde [TVP]), d’un poumon (embolie pulmonaire [EP]) ou d'autres organes ;
· si vous vous savez atteinte d’un trouble affectant la coagulation sanguine – par exemple, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, un déficit en antithrombine III, une mutation du facteur V de Leiden ou la présence d’anticorps anti-phospholipides ;
· si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (voir la rubrique « Caillots sanguins ») ;
· si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) ;
· si vous avez (ou avez déjà eu) une angine de poitrine (une maladie provoquant des douleurs intenses dans la poitrine et pouvant être le signe précurseur d’une crise cardiaque) ou un accident ischémique transitoire (AIT - symptômes temporaires d’AVC) ;
· si vous avez l’une des maladies suivantes pouvant augmenter le risque de caillot dans les artères :
o diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins,
o pression artérielle très élevée,
o taux très élevé de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides),
o maladie appelée hyperhomocystéinémie,
· si vous avez (ou avez déjà eu) un type de migraine appelé « migraine avec aura » ;
· si vous avez ou avez eu une inflammation du pancréas (pancréatite) ;
· si vous avez ou avez eu une affection du foie avec absence de normalisation de votre fonction hépatique ;
· si vous avez ou avez eu une tumeur du foie ;
· si vous avez des antécédents ou une suspicion de cancer du sein ou des organes génitaux ;
· si vous avez des saignements vaginaux inexpliqués ;
· si vous avez une hyperplasie endométriale (développement anormal de la paroi de l’utérus) ;
· si vous êtes allergique à l’éthinylestradiol ou au désogestrel, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· en association avec du millepertuis (voir rubrique « Autres médicaments et VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé »).
Ne prenez pas VARNOLINE CONTINU si vous avez une hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant ombitasvir / paritaprevir / ritonavir et dasabuvir (voir aussi la rubrique « Autres médicaments et VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé »).
Avertissements et précautions
Dans quels cas devez-vous contacter votre médecin ? Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez de possibles signes d’un caillot sanguin, qui pourraient indiquer que vous avez un caillot sanguin dans une jambe (thrombose veineuse profonde), que vous avez un caillot sanguin dans un poumon (embolie pulmonaire) ou que vous faites une crise cardiaque ou un AVC (voir la rubrique « Caillots sanguins » ci-dessous). Pour la description des symptômes de ces effets indésirables graves, reportez-vous à la rubrique « Comment reconnaître un caillot sanguin ». |
Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, informez-en votre médecin.
Si le problème apparaît ou s’aggrave pendant l’utilisation de VARNOLINE CONTINU, vous devez également en informer votre médecin.
· en cas de survenue ou antécédent de cancer du sein chez un parent proche ;
· si vous avez une affection du foie ou de la vésicule biliaire ;
· si vous êtes diabétique ;
· en cas de dépression ;
· si vous êtes atteinte de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique (maladies inflammatoires chroniques des intestins) ;
· si vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) (une maladie qui affecte votre système de défenses naturelles) ;
· si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU) (un trouble de la coagulation sanguine qui entraîne une défaillance des reins) ;
· si vous avez une drépanocytose (une maladie héréditaire touchant les globules rouges) ;
· si vous avez des taux élevés de graisses dans le sang (hypertriglycéridémie) ou des antécédents familiaux de ce trouble. L’hypertriglycéridémie a été associée à une augmentation du risque de pancréatite (inflammation du pancréas) ;
· si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (reportez-vous à la rubrique 2, « VARNOLINE CONTINU et caillots sanguins ») ;
· si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risque augmenté de caillots sanguins. Vous devez demander à votre médecin combien de temps après l’accouchement vous pouvez commencer à prendre VARNOLINE CONTINU ;
· si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau (thrombophlébite superficielle) ;
· si vous avez des varices ;
· si vous êtes épileptique (voir rubrique « Autres médicaments et VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ») ;
· si vous avez présenté l'une des pathologies suivantes lors d'une grossesse ou la prise antérieure d'un traitement hormonal : perte auditive, maladie du sang appelée porphyrie, herpès gestationnel (éruption de vésicules sur la peau pendant la grossesse), chorée de Sydenham (maladie des nerfs avec survenue de mouvements corporels brusques non contrôlés) ;
· en cas d'antécédent ou de survenue de chloasma (tâches brun doré en particulier sur le visage, appelées « masque de grossesse »). Dans ce cas, évitez toute exposition directe au soleil ou aux rayons ultraviolets ;
· Les médicaments contenant des estrogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes d'angioedème en cas d'angioedème héréditaire. En cas de survenue d'un des symptômes suivants : gonflement de la face, de la langue et/ou du pharynx et/ou difficulté à avaler ou urticaire associé à des difficultés pour respirer, consultez immédiatement votre médecin.
· La prise de ce médicament est à éviter en association avec certains médicaments utilisés dans le traitement de l'épilepsie (carbamazépine, fosphénytoïne, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, topiramate), certains anti-infectieux (efavirenz, névirapine, nelfinavir, ritonavir, rifampicine, rifabutine) ou avec le modafinil (voir rubrique « Autres médicaments et VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé »).
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
VARNOLINE CONTINU ET CAILLOTS SANGUINS
L’utilisation d'un contraceptif hormonal combiné tel que VARNOLINE CONTINU, augmente le risque d’apparition d’un caillot sanguin en comparaison à une non‑utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut bloquer des vaisseaux sanguins et provoquer de graves problèmes.
Les caillots sanguins peuvent se former :
· dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse » ou de « thrombo-embolie veineuse » [TEV]) ;
· dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle » ou de « thrombo-embolie artérielle » [TEA]).
Le rétablissement, suite à des caillots sanguins, n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, ils peuvent entraîner des séquelles graves et durables et, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.
Il est important de garder à l’esprit que le risque global de caillot sanguin dû à VARNOLINE CONTINU est faible.
COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN
Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants.
Présentez-vous l’un de ces signes ? |
Il peut éventuellement s’agir de : |
· gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou du pied, en particulier s’il s’accompagne de : |
Thrombose veineuse profonde |
o douleur ou sensibilité dans la jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche, |
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o chaleur dans la jambe affectée, |
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o changement de couleur de la peau de la jambe, devenant p. ex. pâle, rouge ou bleue. |
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· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une respiration rapide ; |
Embolie pulmonaire |
· toux soudaine sans cause apparente, avec parfois des crachats de sang ; |
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· douleur aiguë dans la poitrine, qui peut s’accentuer en cas de respiration profonde ; |
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· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ; |
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· battements de cœur rapides ou irréguliers ; |
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· douleur intense dans l’estomac. |
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En cas de doute, consultez un médecin car certains de ces symptômes, comme la toux ou l’essoufflement, peuvent être pris à tort pour les signes d’une maladie moins sévère telle qu’une infection respiratoire (p.ex. un simple rhume). |
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Symptômes apparaissant le plus souvent dans un seul œil : |
Thrombose veineuse rétinienne (caillot sanguin dans l’œil) |
· perte immédiate de la vision ou vision trouble sans douleur pouvant évoluer vers une perte de la vision. |
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· douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine ; |
Crise cardiaque |
· sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ; |
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· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ; |
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· sensation de gêne dans le haut du corps irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras et l’estomac ; |
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· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ; |
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· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ; |
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· battements de cœur rapides ou irréguliers. |
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· apparition soudaine d’une faiblesse ou d’un engourdissement au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ; |
Accident vasculaire cérébral (AVC) |
· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ; |
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· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ; |
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· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ; |
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· maux de tête soudains, sévères ou prolongés, sans cause connue ; |
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· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive. |
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Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée, avec un rétablissement presque immédiat et complet, mais vous devez tout de même consulter un médecin de toute urgence car vous pourriez être exposée au risque d’un nouvel AVC. |
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· gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité ; |
Caillots sanguins bloquant d’autres vaisseaux sanguins |
· douleur intense dans l’estomac (« abdomen aigu ») |
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CAILLOTS SANGUINS DANS UNE VEINE
Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une veine ?
· Un lien a été établi entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux combinés et l’augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombose veineuse). Cependant, ces effets indésirables sont rares. Le plus souvent, ils surviennent pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné.
· Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe ou d’un pied, il peut provoquer une thrombose veineuse profonde (TVP).
· Si le caillot sanguin migre de la jambe vers le poumon, il peut provoquer une embolie pulmonaire.
· Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’un autre organe, comme l’œil (thrombose veineuse rétinienne).
À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est-il le plus élevé ?
Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné pris pour la première fois. Le risque peut également être augmenté lorsque vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le même produit ou un produit différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.
Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous n’utilisiez pas de contraceptif hormonal combiné.
Lorsque vous arrêtez de prendre VARNOLINE CONTINU, le risque d’apparition de caillot sanguin revient à la normale en quelques semaines.
Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?
Le risque dépend de votre risque de base de TEV et du type de contraceptif hormonal combiné que vous prenez.
Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP) associé à VARNOLINE CONTINU est faible.
· Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combiné et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.
· Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.
· Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du désogestrel, comme VARNOLINE CONTINU, environ 9 à 12 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.
· Le risque d’apparition d’un caillot sanguin variera selon vos antécédents médicaux personnels (voir « Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin » ci-dessous).
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Risque d’apparition d’un caillot sanguin sur une période d’un an |
Femmes qui n’utilisent pas de contraceptif hormonal combiné (pilule/patch/anneau) et qui ne sont pas enceintes |
Environ 2 femmes sur 10 000 |
Femmes qui utilisent une pilule contraceptive hormonale combinée contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate |
Environ 5 à 7 femmes sur 10 000 |
Femmes qui utilisent VARNOLINE CONTINU |
Environ 9 à 12 femmes sur 10 000 |
Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine
Le risque de caillot sanguin associé à VARNOLINE CONTINU est faible mais certaines situations peuvent augmenter ce risque. Le risque sera plus élevé :
· si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle [IMC] supérieur à 30 kg/m2) ;
· si l’un des membres de votre famille proche a eu un caillot sanguin dans une jambe, un poumon ou un autre organe à un âge relativement jeune (p. ex. avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, vous pourriez être atteinte d’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine ;
· si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une période prolongée en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe est immobilisée (p. ex. plâtre). Il pourra être nécessaire d’interrompre l’utilisation de VARNOLINE CONTINU plusieurs semaines avant l’opération chirurgicale et/ou tant que votre mobilité est réduite. Si vous devez arrêter d’utiliser VARNOLINE CONTINU, demandez à votre médecin à quel moment vous pourrez recommencer à l’utiliser.
· avec l’âge (en particulier au-delà de 35 ans) ;
· si vous avez accouché dans les semaines précédentes.
Plus vous cumulez ces situations, plus le risque d’apparition d’un caillot sanguin augmente.
Les voyages en avion (de plus de 4 heures) peuvent augmenter temporairement le risque de caillot sanguin, en particulier si vous présentez déjà certains des autres facteurs listés.
Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée par l’une de ces situations, même si vous n’en êtes pas certaine. Votre médecin pourra décider qu’il est nécessaire d’arrêter le traitement par VARNOLINE CONTINU.
Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez VARNOLINE CONTINU, par exemple si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.
CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE
Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une artère ?
Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot dans une artère peut provoquer de graves problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).
Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère
Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié à l’utilisation de VARNOLINE CONTINU est très faible mais peut augmenter :
· avec l’âge (au-delà de 35 ans) ;
· si vous fumez. Lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que VARNOLINE CONTINU, il est conseillé d’arrêter de fumer. Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et si vous êtes âgée de plus de 35 ans, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode de contraception différente ;
· si vous êtes en surpoids ;
· si vous avez une pression artérielle élevée ;
· si un membre de votre famille proche a déjà eu une crise cardiaque ou un AVC à un âge relativement jeune (avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, le risque que vous ayez une crise cardiaque ou un AVC pourrait également être plus élevé ;
· si vous, ou un membre de votre famille proche, avez un taux de graisses élevé dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;
· si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura ;
· si vous avez des problèmes cardiaques (maladie de la valve cardiaque, trouble du rythme appelé fibrillation auriculaire) ;
· si vous êtes diabétique.
Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’entre elles est particulièrement sévère, le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être encore plus élevé.
Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez VARNOLINE CONTINU, par exemple si vous commencez à fumer, si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.
VARNOLINE CONTINU et cancer
Le cancer du sein est plus fréquent chez les femmes qui prennent un contraceptif oral sans que l'on sache si ce traitement en est la cause. II n'est cependant pas établi si cette différence est due au contraceptif oral. En effet, il est possible que les femmes prenant un contraceptif oral soient examinées plus souvent par leur médecin attentivement. Cette différence disparaît progressivement après l'arrêt du contraceptif oral.
II est important d'examiner régulièrement vos seins. En cas de survenue d'une grosseur suspecte, contactez votre médecin.
Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et plus rarement encore des tumeurs malignes du foie ont été observées chez des femmes prenant un contraceptif oral. Consultez votre médecin si vous présentez subitement des maux de ventre intenses.
Le cancer du col de l’utérus est dû à une infection par le papillomavirus humain (VPH). Il a été rapporté qu’il survient plus souvent chez les femmes prenant la pilule pendant une longue période. Il n’est pas établi si ces observations sont liées à l’utilisation de contraceptifs hormonaux ou à des comportements sexuels et à d’autres facteurs (comme un meilleur dépistage par frottis).
Saignements entre les règles
Des saignements entre les règles, en dehors de la semaine d'interruption, peuvent survenir dans les premiers mois d'un traitement par VARNOLINE CONTINU. Si ces saignements persistent plusieurs mois ou s'ils apparaissent au bout de plusieurs mois d'utilisation, votre médecin doit en rechercher la cause.
Que faire si vos règles ne surviennent pas pendant la période d'arrêt entre deux plaquettes ?
Si vous avez pris correctement tous les comprimés, si vous n'avez pas eu de vomissements ou de diarrhées sévères et si vous n'avez pas pris d'autres médicaments, il est peu probable que vous soyez enceinte.
Si vous n'avez pas vos règles deux fois de suite, il se peut que vous soyez enceinte. Consultez immédiatement votre médecin. Ne commencez pas la plaquette suivante tant que vous n'êtes pas certaine de ne pas être enceinte.
Troubles psychiatriques
Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont Varnoline Continu ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de votre médecin dès que possible.
Enfants adolescents
Aucune donnée clinique concernant l'efficacité et la sécurité n'est disponible chez les adolescentes de moins de 18 ans.
En cas de doute, ne pas hésiter à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Autres médicaments et VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé
Indiquez toujours à votre médecin les autres médicaments ou préparations à base de plantes que vous prenez déjà. Indiquez également à tout autre médecin ou dentiste (ou à votre pharmacien) qui vous prescrit un autre médicament que vous utilisez VARNOLINE CONTINU. Ils pourront vous dire si vous avez besoin de prendre des précautions contraceptives supplémentaires (par exemple, des préservatifs) et le cas échéant, pendant combien de temps, ou si un autre médicament dont vous avez besoin doit être changé.
Certains médicaments
· peuvent influer sur les taux sanguins de VARNOLINE CONTINU.
· Peuvent le rendre moins efficace pour prévenir une grossesse.
· Peuvent provoquer des saignements inattendus.
Cela inclut des médicaments utilisés pour le traitement :
· de l'épilepsie (tels que primidone, phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine, oxcarbazépine, topiramate, felbamate rufinamide, pérampanel),
· de la tuberculose (tels que rifampicine, rifabutine),
· des infections par le HIV (tels que ritonavir, névirapine, efavirenz),
· de l’infection par le virus de l’hépatite C (tels que bocéprévir, télaprévir),
· d’autres maladies infectieuses (tels que griséofulvine),
· de l’hypertension artérielle dans les vaisseaux sanguins du poumon (bosentan),
· de l’état dépressif (remède à base de millepertuis)
· de la narcolepsie (modafinil),
· d’un certain type de cancer de la peau (vémurafénib).
Si vous prenez des médicaments ou des produits à base de plantes pouvant diminuer l’efficacité de VARNOLINE CONTINU, une méthode contraceptive barrière doit également être utilisée. Comme l'effet d'un autre médicament sur VARNOLINE CONTINU peut durer jusqu'à 28 jours après l'arrêt du médicament, il est nécessaire d'utiliser une méthode contraceptive barrière complémentaire pendant toute cette durée.
VARNOLINE CONTINU peut influencer l'effet d’autres médicaments tels que :
· les médicaments contenant de la ciclosporine,
· un antiépileptique lamotrigine (cela pourrait conduire à une augmentation de la fréquence des crises d’épilepsie).
N’utilisez pas VARNOLINE CONTINU si vous avez une hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant de l’ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et dasabuvir car cela peut entrainer des augmentations des résultats des tests sanguins de la fonction hépatique (augmentation des enzymes hépatiques ALAT). Votre médecin vous prescrira un autre moyen de contraception avant de commencer le traitement par ces médicaments. VARNOLINE CONTINU peut être réutilisé environ 2 semaines après la fin de ce traitement. Voir paragraphe « Dans quels cas vous ne devez jamais utiliser VARNOLINE CONTINU».
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Examens biologiques
Si vous devez effectuer un examen sanguin, informez votre médecin ou l'équipe du laboratoire que vous prenez une contraception orale, ces produits pouvant modifier les résultats de certains examens.
VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse - allaitement
Grossesse
En cas de grossesse, ce médicament n'a pas lieu de vous être prescrit. Si vous découvrez que vous êtes enceinte, arrêtez le traitement, prévenez et consultez votre médecin afin de vous conformer à ses recommandations.
Allaitement
En cas d'allaitement, l’utilisation de VARNOLINE CONTINU est déconseillée. Consultez votre médecin si vous désirez prendre un contraceptif oral pendant l'allaitement.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucun effet n’a été observé.
VARNOLINE CONTINU, comprimé contient du lactose.
3. COMMENT PRENDRE VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ?
Quand et comment prendre les comprimés
· Une plaquette de VARNOLINE CONTINU contient 28 comprimés : 21 comprimés blancs contenant les substances actives (numérotés de 1 à 21) et 7 comprimés verts sans substance active (numérotés de 22 à 28).
· Prenez un comprimé chaque jour à peu près à la même heure, avec un peu d’eau si nécessaire.
· Commencez par la rangée « DEBUT » avec le comprimé blanc numéroté « 1 », qui se trouve dans un cercle rouge. A gauche de la plaquette, faites une petite encoche avec des ciseaux sur la flèche rouge indiquant ce 1er jour de prise de comprimé.
· Suivez les flèches jusqu’à ce que vous ayez pris tous les comprimés. Ainsi, vous prendrez en premier les comprimés blancs et continuerez ensuite avec les comprimés verts.
· Les règles (hémorragies de privation) devraient commencer pendant les 7 jours où vous prenez les comprimés verts (placebo). Normalement, elles débuteront 2-3 jours après le dernier comprimé blanc.
· Commencez la plaquette suivante le lendemain de la prise du dernier comprimé vert (placebo), même si les règles continuent. Cela implique que vous allez toujours commencer chaque nouvelle plaquette le même jour de la semaine, et également que vous aurez vos règles à peu près les même jours, chaque cycle.
· Comme vous devez prendre un comprimé chaque jour et que vous n'avez pas d'arrêt entre 2 plaquettes, prendre le comprimé devient une habitude et il y a donc moins de risque d'oubli.
Quand commencer votre première plaquette de VARNOLINE CONTINU
· Si vous n’avez pas pris de contraception hormonale le mois précédent : prendre le 1er comprimé le 1er jour de vos règles.
· Si vous preniez auparavant un autre contraceptif estroprogestatif, ou un anneau vaginal ou un patch contraceptif : prendre de préférence le 1er comprimé de VARNOLINE CONTINU le jour suivant la prise du dernier comprimé actif du contraceptif précédent ou au plus tard le jour qui suit la période habituelle d'arrêt des comprimés ou de prise des comprimés placebo. Si vous changez de l'anneau vaginal ou du patch, prendre le 1er comprimé de VARNOLINE CONTINU de préférence le jour du retrait ou au plus tard le jour prévu pour la nouvelle pose.
· Si vous utilisiez une méthode progestative seule (une pilule progestative, une méthode injectable, un implant ou un système intra-utérin délivrant un progestatif) :
o en relais d'une pilule progestative : vous pouvez commencer VARNOLINE CONTINU à tout moment du cycle, le lendemain de l'arrêt de la pilule ;
o en relais d'un implant ou d'un système intra-utérin : débutez VARNOLINE CONTINU le jour du retrait ;
o en relais d'un contraceptif injectable : débutez VARNOLINE CONTINU le jour prévu pour la nouvelle injection.
Dans tous les cas, quelle que soit la méthode précédente, vous devez utiliser des précautions complémentaires (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours de prise de VARNOLINE CONTINU.
· Si vous débutez VARNOLINE CONTINU après une interruption de grossesse du premier trimestre, vous pouvez débuter immédiatement. Il n'est pas nécessaire d'utiliser une méthode complémentaire de contraception.
· Si vous débutez VARNOLINE CONTINU après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre, vous pouvez commencer VARNOLINE CONTINU 21 à 28 jours après l'accouchement. Si vous commencez après le 28ème jour, vous devez utiliser une contraception barrière complémentaire (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours d'utilisation de VARNOLINE CONTINU.
· Si, après l'accouchement ou l'interruption de grossesse, vous avez eu un rapport sexuel avant de prendre VARNOLINE CONTINU, vous devez vous assurer que vous n'êtes pas enceinte ou attendre les prochaines règles avant de commencer VARNOLINE CONTINU.
Si vous allaitez et que vous souhaitez prendre VARNOLINE CONTINU après un accouchement, lire la rubrique « Allaitement ».
Suivez les indications de votre médecin si vous ne savez pas quand démarrer votre contraception.
Si vous avez pris plus de VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Aucune conséquence grave n'a été rapportée suite à un surdosage en VARNOLINE CONTINU.
Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées ou des vomissements) et, chez les jeunes filles, par de petits saignements vaginaux.
Si vous avez pris plus de VARNOLINE CONTINU que vous n'auriez dû, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé
· Si l’oubli est constaté dans les 12 heures suivant l’heure habituelle de prise d’un comprimé, l’efficacité contraceptive est maintenue. Prenez le comprimé dès que vous constatez l’oubli et prenez les comprimés suivants à l’heure habituelle.
· Si l’oubli est constaté plus de 12 heures après l’heure habituelle de prise d’un comprimé, il existe un risque de grossesse. Plus le nombre de comprimés oubliés est important, plus le risque que l’efficacité contraceptive soit réduite est élevé. Il y a un risque particulièrement élevé d’être enceinte si vous oubliez des comprimés blancs (actifs) au début de la plaquette ou pendant la troisième semaine (la semaine avant que vous commenciez à prendre les comprimés verts).
Plus d’un comprimé oublié pour une plaquette :
Demandez conseil à votre médecin.
Oubli d'un comprimé en semaine 1 :
Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l’heure habituelle et utilisez des précautions complémentaires les 7 jours suivants, par exemple, un préservatif. Si des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours précédant l’oubli ou si vous avez oublié de commencer une nouvelle plaquette après l'intervalle libre, il existe un risque de grossesse. Dans ce cas, consultez votre médecin.
Oubli d'un comprimé en semaine 2 :
Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli (même si cela implique que vous preniez deux comprimés en même temps) et prenez les comprimés suivants à l’heure habituelle. Si vous aviez bien pris vos comprimés (sans oubli) au cours des 7 jours qui ont précédé l’oubli, l’efficacité de la pilule est maintenue et vous n’avez pas besoin de prendre des précautions contraceptives supplémentaires. Si ce n’était pas le cas, prenez des précautions contraceptives supplémentaires (méthode mécanique comme un préservatif) pendant les 7 jours suivants.
Oubli d'un comprimé en semaine 3 :
Vous devez choisir l’une des 2 options suivantes, sans qu’il soit nécessaire de prendre des précautions contraceptives supplémentaires.
1. Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli (même si cela implique que vous preniez deux comprimés en même temps) et prenez les comprimés suivants à l’heure habituelle. Commencez la plaquette suivante dès que les comprimés blancs (actifs) de la plaquette en cours sont finis, donc jetez les comprimés verts placebo. Il est possible que vous n'ayez pas vos règles avant la prise des comprimés placebo à la fin de la seconde plaquette, mais vous pourrez avoir des petites pertes de sang (« spotting ») ou des saignements entre les règles au cours de la seconde plaquette.
Ou
2. Arrêtez de prendre les comprimés blancs (actifs) de votre plaquette en cours et continuez immédiatement avec les comprimés verts placebo (pendant au maximum 6 jours, la somme « comprimés placebo plus comprimé(s) oublié(s) » ne doit pas être supérieure à 7). Puis, continuez avec la plaquette suivante. Si vous voulez commencer une nouvelle plaquette le jour habituel de votre première prise, raccourcissez la période de prise des comprimés verts placebo à moins de 7 jours.
Oubli d'un comprimé en semaine 4 :
L'efficacité de la pilule est maintenue. Prenez le comprimé dès que vous constatez l'oubli et prenez les comprimés suivants à l'heure habituelle.
Si vous avez oublié des comprimés d’une plaquette et que vous n’avez pas eu vos règles prévues au cours du premier intervalle habituel de prise de comprimés placebo, vous pouvez être enceinte. Consultez votre médecin avant de commencer la plaquette suivante.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, en particulier si l’effet est sévère et persistant, ou si vous remarquez une modification de votre état de santé qui pourrait selon vous être due à VARNOLINE CONTINU, informez-en votre médecin.
Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombo-embolie veineuse [TEV]) ou dans les artères (thrombo-embolie artérielle [TEA]) chez toutes les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux combinés. Pour plus de précisions sur les différents risques associés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à la rubrique 2, « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ».
Effets indésirables fréquents (se produisant chez plus d’une personne sur 100 utilisatrices)
· humeur dépressive, changement d’humeur,
· maux de tête,
· nausées, douleur abdominale,
· douleur au niveau des seins, sensibilité des seins,
· prise de poids.
Effets indésirables peu fréquents (se produisant chez plus d’une personne sur 1 000 utilisatrices mais chez moins d’une personne pour 100 utilisatrices)
· rétention d’eau,
· diminution des pulsions sexuelles,
· migraine,
· vomissement, diarrhée,
· éruption cutanée, urticaire,
· augmentation du volume des seins.
Effets indésirables rares (se produisant chez moins d’une personne sur 1 000 utilisatrices)
· caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple :
o dans une jambe ou un pied (thrombose veineuse profonde, TVP),
o dans un poumon (embolie pulmonaire, EP),
o crise cardiaque,
o accident vasculaire cérébral (AVC),
o mini-AVC ou symptômes temporaires de type AVC, connus sous le nom d’accident ischémique transitoire (AIT),
o caillots sanguins dans le foie, l’estomac/l’intestin, les reins ou un œil.
Le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être plus élevé si vous présentez certains autres facteurs qui augmentent ce risque (voir rubrique 2 pour plus d’informations sur les facteurs augmentant le risque de caillots sanguins et les symptômes d’un caillot sanguin).
· réactions allergiques,
· augmentation des pulsions sexuelles,
· intolérance aux lentilles de contact,
· érythème noueux, érythème multiforme (ce sont des maladies de la peau),
· écoulement mammaire, sécrétion vaginale,
· perte de poids.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le conditionnement extérieur après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé
· Les substances actives sont :
Désogestrel................................................................................................................. 0,150 mg
Ethinylestradiol............................................................................................................ 0,030 mg
Pour un comprimé pelliculé blanc
· Les autres composants sont :
Amidon de pomme de terre, polyvidone, acide stéarique, silice colloïdale anhydre, dl-alpha-tocophérol, lactose monohydraté, hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane, talc.
Comprimé vert
Amidon de maïs, stéarate de magnésium, lactose monohydraté, hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane, talc, oxyde de fer jaune, indigotine laque.
Qu’est-ce que VARNOLINE CONTINU, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé. Boite de 1, 3 ou 6 plaquette(s).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Laboratoire titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
MSD FRANCE