BCG-MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale
Code ATC : L03AX03
Commercialisé au Sénégal et dans l'UE
1. QU’EST-CE QUE BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Le nom complet de ce médicament est BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale. Il sera appelé « BCG‑MEDAC » dans la suite de cette notice.
BCG–MEDAC contient des bactéries Mycobacterium bovis affaiblies (atténuées) à faible potentiel infectieux.
BCG‑MEDAC stimule le système immunitaire et il est utilisé pour traiter plusieurs types de cancer de la vessie. Il est efficace si le cancer est limité aux cellules qui tapissent la paroi interne de la vessie (urothélium) et n’a pas envahi les tissus internes de la vessie.
BCG‑MEDAC est administré directement dans la vessie par instillation.
Dans la forme de cancer de la vessie de type « lésion plane » (carcinome in situ), BCG‑MEDAC est utilisé pour traiter la maladie confinée à la muqueuse vésicale. Les cancers touchant la muqueuse de la vessie et la couche de cellules qui bordent la muqueuse (lamina propria) peuvent être de différents grades.
BCG‑MEDAC est également utilisé pour prévenir une réapparition du cancer (traitement prophylactique).
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale ?
Ne prenez jamais BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale
· si vous êtes allergique au BCG ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si l’activité de votre système immunitaire est diminuée ou si vous souffrez d’un déficit immunitaire, qu’il soit causé par une maladie coexistante (par exemple infection par le VIH, leucémie, lymphome), un traitement anticancéreux (par exemple médicaments cytostatiques, radiothérapie) ou un traitement immunosuppresseur (par exemple corticoïdes).
· si vous avez subi une intervention chirurgicale réalisée via l’urètre (RTU, résection transurétrale), un prélèvement d’échantillon de tissu vésical (biopsie de la vessie) ou une lésion causée par un cathéter (cathétérisme traumatique) au cours des 2 à 3 semaines précédentes.
· si vous souffrez d’une infection urinaire aiguë.
· si vous souffrez de perforation de la vessie.
· si vous souffrez de tuberculose active.
· si vous avez été traité(e) par radiothérapie antérieurement.
· si vous allaitez.
BCG‑MEDAC ne doit pas être administré sous ou dans la peau, dans un muscle ou une veine ou pour la vaccination. Il doit être administré directement dans la vessie par instillation.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser BCG-MEDAC
· si vous avez de la fièvre ou en cas de présence de sang dans les urines. Le traitement par BCG‑MEDAC devra alors être différé.
· si vous avez une capacité vésicale faible, car elle pourrait diminuer encore davantage après le traitement.
· si vous êtes porteur/porteuse de l’antigène HLA‑B27 (human leukocyte antigen B27), car le risque de survenue d’une inflammation des articulations (arthrite réactionnelle) peut être plus élevé.
· si vous souffrez d’une arthrite accompagnée d’une inflammation de la peau, des yeux et des voies urinaires (syndrome de Reiter ou syndrome oculo‑urétro‑synovial).
· si vous présentez une dilatation localisée d’un vaisseau sanguin (anévrisme) ou si vous portez une prothèse. Vous pourriez développer une infection de l’implant ou du greffon.
Infection/réaction systémique au BCG
Une instillation incorrecte du BCG ou l’administration du BCG dans un muscle ou une veine peut provoquer une infection généralisée sévère par le BCG, pouvant entraîner un choc, voire le décès.
Infection urinaire
Votre médecin devra s’assurer de l’absence d’infection urinaire avant chaque instillation du BCG dans la vessie. Si une infection urinaire est diagnostiquée pendant le traitement par le BCG, le traitement devra être interrompu jusqu’à ce que l’analyse d’urine soit normale et que le traitement antibiotique soit terminé.
Persistance du BCG
Dans des cas isolés, les bactéries BCG peuvent rester dans les voies urinaires pendant plus de 16 mois.
Patients présentant une immunodéficience
Les bactéries BCG peuvent être dangereuses pour les patients dont le système immunitaire est affaibli. Si vous êtes traité(e) par BCG‑MEDAC, vous devez respecter les règles d’hygiène générale mentionnées ci‑dessous, en particulier lorsque vous êtes en contact avec d’autres patients. Aucun cas de transmission de personne à personne n’a été signalé à ce jour.
Transmission sexuelle
Aucun cas de transmission sexuelle du BCG n’a été rapporté jusqu’à présent, mais il est recommandé d’utiliser un préservatif pendant une semaine après le traitement par le BCG.
Hygiène générale
Il est recommandé de se laver les mains et la région génitale après avoir uriné. Cela s’applique en particulier à la première miction (action d’uriner) suivant l’instillation du BCG. En cas de contamination de lésions cutanées, un désinfectant approprié doit être utilisé (demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien).
Enfants adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.
Cela est particulièrement important avec les médicaments ci‑dessous, auxquels les bactéries BCG sont sensibles :
· médicaments antituberculeux (par exemple éthambutol, streptomycine, acide para‑aminosalicylique (PAS), isoniazide (INH) et rifampicine) ;
· antibiotiques (fluoroquinolones, doxycycline ou gentamicine) ;
· antiseptiques ;
· agents lubrifiants.
Les bactéries BCG sont résistantes à la pyrazinamide et à la cyclosérine.
BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse - allaitement et fertilité
Grossesse
Vous ne devez pas recevoir BCG‑MEDAC si vous êtes enceinte ou si vous pensez l’être.
Allaitement
Vous ne devez pas recevoir BCG‑MEDAC si vous allaitez.
Fertilité
Il a été observé que le BCG avait des effets nocifs sur la production du sperme et pouvait entraîner une diminution de la concentration des spermatozoïdes dans le sperme, voire leur absence totale. Cet effet a été réversible chez les animaux. Cependant, il est souhaitable que les hommes se fassent conseiller sur les possibilités de conservation du sperme avant de débuter le traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ce médicament peut avoir une influence sur votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines avant de savoir quel effet BCG‑MEDAC a sur vous.
En cas de doute, adressez-vous à votre médecin, infirmier/ère ou pharmacien.
BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale contient
Sans objet.
3. COMMENT UTILISER BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale ?
Posologie
BCG‑MEDAC ne doit être préparé et administré que par un professionnel de santé expérimenté. Le contenu d’un flacon est nécessaire pour une instillation intravésicale.
Administration
BCG‑MEDAC est introduit dans la vessie au moyen d’un cathéter sous faible pression.
Le médicament doit rester dans la vessie pendant 2 heures, si possible. Pour cela, vous ne devez pas boire pendant 4 heures avant et 2 heures après l’instillation, et vous devez bien vider votre vessie avant l’instillation du BCG.
Pendant que la suspension est dans la vessie, il est important qu’elle entre suffisamment en contact avec toute la surface de la muqueuse, et le fait de bouger le plus possible facilite ce contact. Au bout de 2 heures, vous devez uriner, de préférence en position assise pour éviter un débordement accidentel.
Si vous ne suivez pas un régime restreint en liquides, il est recommandé de boire abondamment pendant 48 heures après chaque instillation.
Utilisation chez les enfants
BCG‑MEDAC ne doit pas être utilisé chez les enfants car sa sécurité et son efficacité n’ont pas été établies.
Utilisation chez les personnes âgées
Il n’y a pas de recommandations particulières concernant l’utilisation du médicament chez les personnes âgées.
Durée du traitement
Le schéma thérapeutique conventionnel (traitement d’induction) consiste en une instillation intravésicale de BCG‑MEDAC par semaine pendant 6 semaines consécutives. Après une période de 4 semaines sans traitement, vous pourrez recevoir des instillations intravésicales supplémentaires, appelées « traitement d’entretien », pendant au moins un an comme il est décrit ci‑dessous.
Traitement d’induction (traitement visant à prévenir une récidive du cancer)
· Le traitement par le BCG doit débuter 2 à 3 semaines environ après l’intervention chirurgicale réalisée via l’urètre (RTU, résection transurétrale) ou le prélèvement d’un échantillon de tissu vésical (biopsie de la vessie) et en l’absence de lésion causée par un cathéter (cathétérisme traumatique). Il sera répété à intervalles d’une semaine pendant 6 semaines.
· Vous devrez recevoir ensuite un traitement d’entretien.
Traitement d’entretien
· Un schéma possible consiste en instillations mensuelles pendant 12 mois de traitement.
· Un autre schéma d’entretien consiste en 3 instillations à intervalles d’une semaine administrées sur un minimum d’1 an et jusqu’à 3 ans les 3, 6, 12, 18, 24, 30 et 36èmes mois. Avec ce schéma, vous recevrez au total 15 à 27 instillations sur une période de trois ans.
Les schémas thérapeutiques mentionnés utilisant différentes souches du BCG ont été testés dans des études cliniques menées chez de grands nombres de patients. A l’heure actuelle, il n’est pas possible de dire si l’un de ces schémas est supérieur à l’autre.
Bien que le traitement d’entretien réduise le risque de réapparition du cancer et puisse réduire sa progression, les effets indésirables et l’inconfort liés au traitement peuvent l’emporter sur les bénéfices chez certains patients. Par conséquent, il est important que votre médecin discute avec vous des inconvénients du traitement et de vos propres préférences avant de débuter ou de poursuivre le traitement d’entretien.
Si vous avez reçu plus de BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale que vous n’auriez dû
Un surdosage est peu susceptible de survenir car un flacon de BCG‑MEDAC correspond à une dose. Il n’existe pas de données indiquant qu’un surdosage peut entraîner des symptômes autres que les effets indésirables décrits (voir rubrique 4).
Si vous oubliez d’utiliser BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale
Sans objet.
Si vous arrêtez d’utiliser BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale
Sans objet.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables du traitement par le BCG sont fréquents mais généralement légers et temporaires. En général, les effets indésirables augmentent avec le nombre d’instillations du BCG.
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
· Sensation de mal au cœur (nausées)
· Inflammation de la vessie (cystite), réactions inflammatoires (granulomes) de la vessie. Ces effets indésirables peuvent être une part essentielle de l’activité antitumorale.
· Mictions fréquentes avec gêne et douleur. Cet effet indésirable peut affecter jusqu’à 90 % des patients.
· Réactions inflammatoires de la prostate (prostatite granulomateuse asymptomatique)
· Réactions systémiques temporaires au BCG telles que fièvre inférieure à 38,5°C, symptômes pseudo‑grippaux (malaise, fièvre, frissons) et inconfort général (voir ci‑dessous pour des informations plus détaillées)
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
· Fièvre supérieure à 38,5°C
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
· Infection/réaction systémique au BCG sévère, septicémie à BCG (voir ci‑dessous pour des informations plus détaillées)
· Taux insuffisant (déficit) de cellules du sang (cytopénie)
· Anémie (diminution du taux d’hémoglobine dans le sang)
· Syndrome de Reiter (arthrite accompagnée d’une inflammation de la peau, des yeux et des voies urinaires)
· Inflammation des poumons (pneumopathie avec atteinte miliaire)
· Réactions inflammatoires des poumons (granulome pulmonaire)
· Inflammation du foie (hépatite)
· Abcès cutané
· Eruption cutanée, inflammation des articulations (arthrite), douleurs articulaires (arthralgies) Dans la plupart des cas, ces effets indésirables sont des signes de réaction allergique (hypersensibilité) au BCG. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’arrêter le traitement.
· Infection urinaire, présence de sang dans les urines (hématurie macroscopique)
· Vessie anormalement petite (rétraction vésicale), débit urinaire anormalement faible (obstruction des voies urinaires), contracture vésicale
· Inflammation des testicules (orchite)
· Inflammation de l’épididyme (épididymite)
· Réaction inflammatoire de la prostate (prostatite granulomateuse symptomatique)
· Tension artérielle basse (hypotension)
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
· Infection vasculaire (par exemple dilatation localisée infectée d’un vaisseau sanguin)
· Abcès rénal
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
· Infection par le BCG des implants et tissus environnants (par exemple greffon aortique, défibrillateur cardiaque, prothèse de hanche ou de genou)
· Inflammation des ganglions lymphatiques du cou (lymphadénite cervicale), infection des ganglions lymphatiques régionaux
· Réaction allergique (hypersensibilité) (par exemple œdème des paupières, toux)
· Inflammation de la partie interne de l’œil (choriorétinite)
· Conjonctivite, uvéite (inflammation de l’uvée de l’œil)
· Fistule vasculaire
· Vomissements, fistule intestinale, inflammation du péritoine (péritonite)
· Infection des os et de la moelle osseuse par des bactéries (ostéomyélite)
· Infection de la moelle osseuse
· Abcès du psoas (abcès au niveau du muscle de l’aine)
· Inflammation des testicules (orchite) ou de l’épididyme (épididymite) résistant à un traitement antituberculeux
· Infection du gland du pénis
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· Troubles génitaux (par exemple douleur vaginale)
· Rapports sexuels douloureux (dyspareunie)
· Réaction immunitaire sévère avec fièvre, augmentation de volume du foie, de la rate et des ganglions lymphatiques, jaunisse et éruption cutanée (syndrome hémophagocytaire)
· Insuffisance rénale, inflammation du tissu rénal, des cavités rénales, du bassin (pyélonéphrite, néphrite [dont néphrite tubulo-interstitielle, néphrite interstitielle et glomérulonéphrite])
· Taux de spermatozoïdes nul ou faible dans le sperme (azoospermie, oligospermie)
Réactions systémiques temporaires au BCG
Une température légère, des symptômes pseudo‑grippaux et un inconfort général peuvent survenir. Ces symptômes diminuent généralement en 24 à 48 heures et doivent faire l’objet d’un traitement symptomatique conventionnel. Ces réactions sont les signes d’un début de réaction immunitaire. Tous les patients recevant le médicament doivent être surveillés étroitement et informés qu’ils doivent signaler toute survenue de fièvre et de symptômes autres qu’urinaires.
Infection/réaction au BCG systémique
Les infections/effets indésirables systémiques sont définis comme : fièvre supérieure à 39,5°C pendant au moins 12 heures, fièvre supérieure à 38,5°C pendant au moins 48 heures, inflammation des poumons (pneumonie avec atteinte miliaire) due au BCG, réaction inflammatoire du foie (hépatite granulomateuse), anomalies des constantes hépatiques, dysfonction organique (autre que génito‑urinaire) avec inflammation granulomateuse à la biopsie, syndrome de Reiter (conjonctivite), oligoarthrite asymétrique (inflammation de 4 articulations ou moins) et cystite (inflammation de la vessie). Une infection/réaction systémique sévère au BCG peut entraîner une septicémie à BCG. Une septicémie à BCG est une situation potentiellement fatale (mettant en danger la vie du patient).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et l’étiquette après EXP.
Après reconstitution, le médicament doit être utilisé immédiatement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale
· La substance active est : la bactérie BCG viable (bacille de Calmette et Guérin) (souche RIVM dérivée de la souche 1173‑P2).
Après reconstitution, un flacon contient :
Souche RIVM du BCG dérivée de la souche 1173‑P2 ………………….2 x 108 à 3 x 109 unités viables
· Les autres composants sont :
Poudre : polygéline, glucose anhydre et polysorbate 80.
Solvant : chlorure de sodium et eau pour préparations injectables.
Qu’est-ce que BCG MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale et contenu de l’emballage extérieur
BCG‑MEDAC se présente sous forme d’une poudre blanche et d’une solution incolore limpide utilisée comme solvant.
Boîtes de 1, 3, 5 ou 6 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Laboratoire titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)